Sujet 1 : Gare

PNJ : Simon Blackquill

Simon attendait dans une ruelle sombre avec sa troupe, près de la gare de Deling City. Il avait exposé son plan à ses hommes : essayer de clore le périmètre, afin que la suite des événements souffre le moins possible d'interférences avec l'extérieur. Le plus tard le raid serait connu de tous, le mieux cela serait. La panne de courant arriva à l'heure prévue, les lumières de la capitale de Galbadia s'éteignirent toutes en même temps. D'un coup, tous se dépêchèrent d'aller rejoindre les objectifs qui leur étaient assignés. Bie,; au moins ils obéissaient. restait à voir s'ils seraient dignes de leur tâche

Simon, lui, resta un instant dans la ruelle afin de réfléchir à ce qu'il allait faire. Déjà, il mit son oreillette afin de garder le contact avec les autres chefs du complot, avant de caresser son fidèle animal de compagnie. Puis, après quelques minutes, Simon émergea de la ruelle et alla aider ses troupes pour sécuriser la gare. Simon était libre désormais, et il avait une occasion de se faire une réserve d'argent au cas où : il fallait que le travail soit donc bien fait. Il décida donc d'indiquer à Taka d'aller vers l'arc de triomphe, afin de voir ce qu'il se passait via le petit dispositif installé plus tôt dans la journée.

Action : Taka est envoyé à l'arc de triomphe

Animal de Simon:

PNJ : Simon Blackquill

La conversation avec la femme – la ''chose'', pour être plus exact – avait été courte. Il fallait faire simple, rapide et concis. Faire des discours ne servait à rien, surtout dans une opération comme cela. Cela évitait d'attirer l'attention des informaticiens sur la fréquence radio des rebelles, ce qui serait problématique pour la bonne exécution du plan. De toutes les personnes participant à cette révolte, la femme-serpent était celle à qui Simon accordait le moins de confiance. Clairement, elle ne venait pas de Dol et soutenait la cause des premiers rebelles venus ? C'était louche. Mais si elle se montrait effectivement efficace, l'ancien prisonnier accepterait éventuellement de réviser son jugement.

Alors qu'il sortait de la ruelle pour appuyer ses troupes, la femme l'interpellait. Elle avait fait vite. Ou alors Blackquill avait trop traîné. Il penchait néanmoins pour la première option. La ''queue'' de la femme balayait le goudron derrière elle alors qu'elle indiquait qu'elle aurait de la rancune envers Simon s'il oubliait de lui prêter ce dont ils avaient parlé. Simon porta la main à sa poche avant d'en extraire un minuteur de bombe, qu'il montra à son alliée. Juste pour lui dire qu'il ne l'avait pas oublié. Il fit quelques pas vers Marilith, puis lui tendit l'objet.

"Tiens. Vite, je dois prendre la gare, il y a l'air d'avoir de l'agitation là-bas. À moins que tu ne veuilles aider ?"

Le tout sur un ton monocorde et avec un visage aussi fermé que celui de statues de marbre. Il n'y avait pas de temps à perdre, chaque seconde était précieuse. Ou elle venait et cela faciliterait la prise de l'endroit, ou elle repartait pour aller conquérir une autre zone. Simon, lui, avait déjà donné la minuterie et commença à se diriger vers la gare, qu'importe la réaction de la femme-serpent.

PNJ : Simon Blackquill

"Tss."

Il fallait qu'il y ait un imbécile de soldat pour se trouver au mauvais endroit au mauvais moment. Et en l'occurrence, à la gare. La soirée commençait bien, mais s'il n'y avait eu aucun ennemi, cela aurait été trop étrange. Les coups de feu fusaient, les explosions et la para-magie complétant ce doux orchestre ponctuellement. Les cris de douleur des soldats, qu'ils soient du camp de Simon ou non, agrémentaient la mélopée générale dans un doux chœur. Bien qu'il n'ait jamais été soldat, Simon appréciait néanmoins cette musique des champs de bataille. Mais cela ne faisait pas avancer les choses. Ses hommes se faisaient canarder de toute part. En prêt d'une demi-heure, la grande majorité était à terre. Quelle bande de clampins.

"Vous tiendrez. Sinon, je vous réserve pire."

Le message avait été transmit sur une fréquence propre à l'unité. Une voix aussi enjouée qu'un jour d'enterrement, une menace à peine voilée, le frisson des soldats. Simon voulait prendre la gare, et il l'aurait. Tant pis s'il fallait noyer les ennemis sous les cadavres pour y arriver. L'aide de la femme-serpent aurait été utile, pour le coup. Puis, il reconnut une voix venant d'une télévision. Le mafieux, à tout les coups. Il appelait les civils à la révolte. Bien, ça aiderait sûrement. Puis des nouvelles de leur informaticien, qui requérait de l'aide à la station service. Simon ne répondit pas, jugeant inutile de dire que son front était déjà assez compliqué à tenir comme ça.

Puis, des nouvelles de Taka. Apparemment, un cowboy était posté en haut de l'arc de triomphe situé au milieu de la ville. Dans un endroit inaccessible, sûrement. Et aussi, une dizaine de soldats au sol, sûrement de loyalistes à la solde du cowboy. Puis, le faucon reprit son envol, sans un bruit autre que le doux battement de ses ailes, vers la seconde cible qu'il devait regarder. Au moment où Simon détourna son attention du visuel offert par son faucon, il vit une barricade entre la place de l'arc de triomphe et l'avenue reliant l'arc, le manoir et la station service.

Simon décida de transmettre les informations aux autres membres de son camp. Ça serait sûrement utile. Toujours est-il que ses soldats étaient tous blessés. L'ancien prisonnier ne saurait dire s'il y avait la même chose de l'autre côté, mais il décida de faire le moins de bruit possible, immobile. Autant attendre les renforts avant de retenter quoi que ce soit.

PNJ : Simon Blackquill

Où étaient-ils ?! Simon avait cru pourtant avoir rappelé les troupes parties à la station service. Pas de réponse. Que faisaient-ils ? Aucune idée, mais ils avaient intérêt à avoir une bonne raison. Ou alors, Simon leur ferait regretter le simple fait de respirer. Les trains étaient bloqués pour le moment. C'était toujours ça de prit. Mais cela ne durerait pas éternellement, les soldats érodant les forces rebelles. Simon retint un juron. Il fallait que les autres tiennent encore, et conquièrent d'autres endroits. Mais les discutions avec d'autres unités laissaient présager du pire : ils reculaient. Simon abandonna sa cachette pour reculer vers un autre endroit, pour éviter d'être encerclé par les soldats. Si Jérémy n'avait pas réussit à télécharger des données importantes, alors la cohésion du putsch en serait fragilisée.

Puis vint le discours de la Patronne, madame Hawthorne. Si elle en venait à se révéler publiquement en essayant de haranguer la foule, cela ne s'annonçait pas bon. Et cela se confirma quelques instants après qu'elle eut fini. Simon n'écouta pas tout en entier. Il avait juste entendu ce qui l’intéressait le plus, et transmettait déjà ses ordres à quelques soldats. Il fallait retourner la situation. Blackquill ne voulait pas retourner en prison, pas maintenant. Il avait encore quelque chose à faire… Mais les soldats gagnaient du terrain, et il du quitter sa cachette. Au moment où Simon se leva, il tomba nez à nez avec un soldat, un gradé à vue d'oeil. Et les instants suivants, Blackquill les vit au ralenti. Le soldat tenant un tissu. Ce même tissu amené vers sa tête avec hâte. L'odeur somnifère du chloroforme. Et les ténèbres qui suivirent, alors que Simon ne lâchait aucun bruit.

HRP :