La sécurité à Timber augmente, renforcement de la vigilance

→ Squall et Linoa viennent du duché de Dollet.


      Quand Squall propose quelques choses, même se tenir simplement la main, il fallait accepter. Les occasions étaient si rares et ce fut surprenant que ce soit lui qui vienne chercher son poignet. La demande faite ainsi était toute mignonne, elle en profiterait, de quoi la mettre de bonne humeur de si bon matin. La grasse matinée interrompue par Angel de si bonne heure au matin, oublié !

      Le train fut à l'heure et les emmena à Timber sans problème. Ils avaient une bonne heure devant eux avant d'aller prendre leur correspondance. Mine de rien, même en temps de paix et d'indépendance pour la ville, la ligne de chemin de fer était surveillée. À ce propos, à chaque fois qu'un train passait ils désactivaient les lasers. C'était de vrai laser ou juste un moyen pour contrôler le train . L'impact des étrangers venant d'autres mondes avaient peut-être dû renforcer leur système de sécurité, à moins que ce ne fût plutôt à propos de l'annonce des évadés de la prison du Désert. D'ailleurs il y avait une ligne de chemin de fer qui conduisait justement au pénitencier à côté du Pub de la ville. Devraient-ils jeter un coup d'oeil au cas où ?

      Pour rejoindre la Pet's Shop, il fallait se diriger vers les quais des trains en partance pour Balamb. Au lieu que chaque quai soit situé au même endroit, il fallait traverser la ville entière pour accéder aux correspondances quand il y en avait. Ce n'était pas très judicieux, mais cela évitait qu'il y ait trop de monde d'une gare à l'autre. Et puis de toute façon, la boutique en question se trouvait justement à proximité du quai pour se diriger à Deling City en empruntant la ligne Galbadienne, mais elle était plus proche de l'imposant immeuble là où siège le Timber Maniac's tout de même.

- C'est étrange, mais j'ai un peu une impression de déjà-vu. On fait exactement le même trajet que l'année précédente.

      À quelque différence près pour la demoiselle qui avait été à Balamb et à Dollet, mais ce trajet était relativement le même qu'avait pris le directeur. Il ne manquerait plus qu'ils aillent à la GGU avant d'aller à Deling City et là ça se révèlerait être le trajet précis.

      Après leur marche en ville, ils arrivèrent devant une boutique, un kiosque qui s'occupaient essentiellement des besoins animaliers vendait aussi un journal des amis des chiens. Détaillant ce qu'ils se trouvaient dans la boutique, Linoa cherchait les magazines dont elle avait besoin. Le magazine "L'ami des bêtes" numéro 3 et 4 étaient ensemble dans le rayon. Dommage qu'il n'y ait ni le premier ni le second. Linoa aurait voulu d'abord commencer dans l'ordre, il faudrait donc passer dans une autre librairie pour pouvoir mettre la main sur les autres numérotant désiré par la jeune femme. Tant pis, elle se rendit directement à la caisse pour acheter ces magazines susceptibles d'entraîner Angel. Et hop, de nouveaux objets à mettre dans son inventaire.

      Ceci fait, ils n'avaient plus qu'à attendre que leur train pour leur prochaine destination soit mis en place à la station. Le temps que cela se fasse, car généralement le train était mis en place entre vingt et dix minutes avant l'horaire de départ fixé, ils pouvaient encore attendre longtemps.

- Tu veux que l'on aille directement au prochain quais où que l'on profite un peu pour se balader ?

      Effectivement, ils pouvaient tout simplement attendre et aller boire un verre ensemble aux Pub de la ville. Ou voire comment les résistants, groupes qui n'étaient sans doute plus d'actualités mais qui s'étaient reconvertis pour accueillir les voyageurs perdus dans leur monde, se débrouillaient ?


Actions de Linoa :

Train > Paye les billets de train pour 2 personnes [20 Gils]
Pet's Shop > Achète le magazine "L'ami des Bêtes" 3 [1 000 Gils]
Pet's Shop > Achète le magazine "L'ami des Bêtes" 4 [1 000 Gils]


Total > Dépense [2 020 Gils]

Tu sais rappeler des souvenirs qui fâchent... Car si Linoa se souvenait du trajet qu'on avait pris avec Selphie et Zell pour venir à notre première mission pour les Hiboux de la Forêt et son fameux mot de passe, cela n'avait pas été évident entre Linoa et moi, clairement fatigué de l'amateurisme de la mission. On avait même connu notre première dispute de couple avant l'heure en arrivant à l'antenne télé. C'était ce jour là que tout s'était joué... 

Je ne fis que dodeliner de la tête légèrement pour lui montrer que je l'avais entendu sans rajouter un seul mot. Linoa était parti voir le magasin près du kiosque où se trouvait la vieille dame qui avait pour habitude de guider les touristes lors de leur arrivée. Enfin, elle était de bien meilleure conseil que sa carte qui était totalement illisible. Heureusement, qu'on était tombé sur cette famille dans la maison près du Timber Maniacs, sinon on aurait jamais trouvé la route derrière le pub. 

On ne savait pas combien de temps, on aurait avant que le train soit annoncé et attendre pour attendre n'avait aucun intérêt. Alors sur la première proposition de Linoa, on s'en allait vers le Pub. Pas pour s'asseoir particulièrement puisqu'on l'a été et on le sera dans le prochain train, plus pour rester dans notre bulle et, éventuellement, croisé quelqu'un que l'on a connu, même si Linoa connaît forcément davantage de monde que moi. 

La ville gardait sa tranquillité même avec les derniers évènements, on s'approchait de la ligne qui emmenait jusqu'à la prison du désert. Au moins, on aurait les informations sur les correspondances à côté, et il y'avait une autre chose que je cherchais. On était en début de mois et, par conséquent, ma paie avait dû tomber sur mon compte. Si la plupart, des ivrognes venaient retirer pour dépenser leur argent en alcool fort, moi, je préférais avoir du liquide sur moi puisque les guichets ne se trouvaient pas partout. 

En espérant que le pub ne soit pas bondé dès cette heure-ci. Certains commencent l'apéro très tôt ! 

__________

Squall retire sa paie au Crédit Doliais

Linoa & Squall +50 exp

Linoa - 2020 Gils
Squall +1000 Gils

      En entrant dans le bar, Linoa détaillait les lieux et son regard se posa sur deux individus installés tranquillement dans leur coin. Aussitôt elle reconnut ses compagnons de la résistance. Ne devaient-ils pas être occupée auc campement s'étonna-t-elle. Tirant sur la manche de Squall pour attirer son attention sur les deux compères, elle insista pour aller leur dire bonjour, à sa façon.

- Zone, Watts ! Au rapport, lança-t-elle à ses troupes.
- Princesse... s'écrièrent-ils en duo.
- Nous ne vous attendions pas de sitôt... se risqua à répondre Watts craignant de dire une bêtise.

      La demoiselle venait sans doute d'interrompre les deux jeunes gens qui sirotaient tranquillement leur verre. Ah ça non alors, elle ne leur permettrait pas de tirer au flanc. Comment ça si tôt ? Certes, elle n'avait pas prévu de revenir si rapidement, seulement ils pourraient éviter de paresser aussi souvent ces deux-là. Il n'y avait encore personne dans le pub et puis se faire remarquer c'était une habitude et le patron du bar y était habitué car après tout, lui aussi avait fait partie d'un des groupes de résistants à Timber. Tous les habitants en réalité faisaient partie d'un groupe. Maintenant que Timber était devenue indépendante, les résistants n'avaient pu lieu d'être. Les hiboux de la Forêts avaient réussi à se recycler avec les portails.

- Oh s'il vous plaît cheftaine, rajoutez-moi deux digestifs pour ces deux-là, fit-elle en désignant ses deux membres de la résistance.

      La barmaid acquiesça. Souvent ils lui faisaient le coup du fameux du mal de ventre. Devançant donc leurs intentions pour se défiler, elle prit place à leur table. Jusqu'à ce que leur correspondance arrive, ils avaient le temps de prendre part à leur conversation. Dans son intérêt elle souhaitait prendre quelques nouvelles de leurs activités. Pas besoin qu'elle ne présenta Squall, ils devaient se souvenir de lui et inversement. Sans attendre davantage, elle leur demanda des nouvelles de leur tout nouveau campement censé accueillir les réfugier. Selon les dires de ses camarades de la résistance, le campement établi dans la forêt était enfin terminé et ça, ils avaient omis de le lui dire. L'accueil avec les réfugiés s'était effectué en partie dans la ville, les habitants offraient leur hospitalité et dans le cas où il y aurait d'autres arrivants

- Je vois surtout que vous ne m'avez pas prévenu, fit-elle en agitant son portable devant leurs yeux attendant que l'un des deux s'explique. C'est à cause de l'évasion, c'est ça ? Les deux adolescents haussèrent leurs épaules, apparemment ils n'avaient pas l'air de savoir de quoi la jeune femme leur parlait. Vous n'avez pas lu les nouvelles ? Zone et Watts la dévisagèrent, abasourdis. Ceci dit, c'est vrai que j'aurai pensé qu'il y aurait plus de miliciens dans les parages...

      Hop, et un journal avec les nouvelles d'aujourd'hui arriva sur la table, apporté par la cheftaine des renards de la forêt qui écoutait elle aussi leur conversation en continuant son service. Linoa n'avait pas besoin d'expliquer davantage, les gros titres parlaient d'eux-mêmes.

- La ligne de chemin de fer en partance pour la prison est hautement surveillée, commenta Zone en faisant le lien, mais ce n'est pas la seule, toutes les lignes sont contrôlées depuis l'incident. Même s'il s'agit du ressort de Galbadia de s'occuper de ces fripouilles, toute la ville est en effervescence. Linoa écoutait son récit avec attention, l'évasion de ces prisonniers était devenu le centre de ses soucis.
- Ils recherchent surtout cet individu, coupa Watts qui mit à plat le journal sur la table. C'est la panique depuis la "Grande Évasion" ! On n'avait jamais connu ça...

      Jamais ? Ah pourtant Linoa n'était pas de cet avis, elle avait déjà pu élaborer un plan avec Irvine pour faire évader les Seeds. Bon certes ce n'était jamais si bien organisé, mais mine de rien avec son entêtement ils avaient pu tous s'en sortirent. Pourtant, la jeune femme se disait que, après leur propre évasion, le système de sécurité devait être encore plus sur ses gardes, mais apparemment le pénitencier n'avait pas été à l'abri. Une attaque sur une prison, tout de même, c'était quelque chose et Ultimecia ne semblait rien à voir avec ça.

- Quelques prisonniers ont pu être remis en cellule, le désert en a ralenti plus d'un, mais il reste encore pas mal en liberté.
- Vous ne trouvez pas qu'il ressemble à un clown ?


      Si bien sûr, mais là n'était pas la question. L'individu pouvait s'être habillé de cette façon, maquillé ainsi pour ne pas qu'on le reconnaisse et puis un portrait-robot fait main, parfois certains détails pouvaient échapper aux témoins. En tout cas, les vêtements de l'individu étaient visibles, ça aurait pu être tout aussi bien un costume pour empêcher toute reconnaissance.

- Les trains continueront de rouler malgré le nombre de prisonniers recherchés ? Demanda Linoa légèrement inquiète au sujet de leur correspondance.
- Oui, pour l'instant nous ne sommes pas en planvigipirate.

      Et ça ne saurait tarder si les évènements prenaient de l'ampleur. Une partie de cette affaire avait dû être étouffée, ce qui n'arrangerait pas les choses. Cela évitait juste à la population d'éviter de paniquer, mais le danger était bel et bien présent. Si l'armée ne dévoilait pas d'informations ce ne serait pas un souci pour la fille du Major d'aller chercher dans les nouveaux dossiers de son père. Est-ce que le directeur de la BGU serait au courant de quelques informations supplémentaire à ce sujet qui auraient été filtrées?

Le pub aurait été désert que cela ne m'aurait pas plus étonné que cela. Mais si j'avais réussi à les reconnaître de dos, c'est bien parce que Linoa avait tout de suite repéré Zone et Watts. Elle avait tiré sur ma manche mais cela n'avait pas été la peine. Je n'étais pas tellement surpris de les voir ici, car depuis la fusion, je les pensais tous désoeuvrés mais j'étais loin de me douter de ce que pouvait trafiquer Linoa quand elle venait ici... 

Sur le qui-vive en permanence, Zone et Watts étaient comme deux gamins qui avaient peur de se faire réprimander dès que Linoa était dans les parages. Pourtant, ils étaient bel et bien adultes eux aussi... 

Mais Linoa ne semblait pas les enguirlander, du moins pour le moment, et s'invita à la table des deux résistants. Hormis ces deux là et le personnel du pub, personne ne s'y trouvait hormis une bonne vieille femme que l'on surnommait "Madeleine Bas de Laine", et vous pouviez être sûr que la bonne femme ne dépenserait pas le moindre sou dans ce bouge, elle qui est connu pour sa radinerie autant que pour son magôt soit disant caché. Aucune rentabilité pour le débit de boissons mais Madeleine faisait partie du patrimoine de Timber et avait une tonne de choses à raconter quand elle tenait quelqu'un dans son joug. 

Je faisais un signe de main pour les saluer avant de m'asseoir sur la banquette opposée. Je n'allais pas interférer dans cette discussion, sauf si quelque chose m'interpellait forcément. Linoa parlait de ce sujet qui l'inquiétait tant, l'évasion spectaculaire de la Prison du Désert. Allez savoir pourquoi, mais, même si je reconnaissais la prouesse, je n'arrivais pas à m'en affoler outre mesure. C'était à savoir la dangerosité des rescapés, car beaucoup n'étaient que de simples dissidents politiques et il fallait peut être profiter de l'occasion pour le Major de réattribuer des procès équitables pour ceux qui avaient été victimes des sautes d'humeur de Winzer Deling. J'avais justement lu un article là dessus dans le train qui faisait office de QG des Hiboux de la Forêt... 

D'ailleurs, n'y avait-il plus de résistants de Timber incarcérés dans cette geôle ? Le seul dont il fallait s'inquiéter réellement, c'était l'homme clown qui se cachait derrière cette pagaille... 

"Il n'y avait personne de Timber emprisonné ?" 

Si les contrôles avaient été renforcés, la vie continuait et le trafic ferroviaire n'avait pas été altérée de retards ou de déprogrammations, tant mieux pour nous. Je jettais un oeil au journal qui était arrivé en même temps que les consos des deux loustics. Si l'article principal, je l'avais lu en diagonale quand Linoa me l'avait passé sous le nez, je lus rapidement, l'autre article principale de la une, la sortie du nouveau film de " La guerre des Stars". Mais pas le temps d'aller au ciné, hein ? 

D'ailleurs, je regardais les deux hommes boire un digestif à cette heure-ci, et si l'idée de boire un cognac à tout heure se faisait chez certains, notre expérience de l'alcool, Linoa et moi était bien moindre. Il allait de soi que l'état d'ébriété était proscrit durant le service de SeeD, et l'alcool totalement prohibé sur le campus de la BGU ou d'une autre fac. 

Mais par politesse de l'endroit et par le côté sympa de boire un coup dans un pub, je passais commande pour Linoa et moi. Je savais qu'elle n'appréciait pas tout, même si je doute qu'elle ait testé beaucoup d'alcool fort, mais sans non plus boire de larmes de hiboux, je décidais de prendre un truc soft. Un alcool local... Enfin, l'alcool n'était pas très présent, il y'avait une faible teneur dedans, on sentait surtout le côté fruité et effervescent de la boisson à base d'un fruit bien local. Une sorte de cidre local en somme... 

Ca avait l'avantage de pouvoir être consommé à tout moment de la journée, et d'être rafraîchissant à souhait...

On ne savait pas pour combien, on aurait encore à attendre mais la perspective d'aller voir le campement en question, qui était un projet dont je n'avais pas la connaissance et dont je comprenais enfin les allées et venues de Linoa m'intéressait. En effet, si on voulait aider le Major dans son accueil, on pourrait s'inspirer d'autres expériences concluantes ? 

"Tu sais combien de temps, on a devant nous ? " 

Ou peut être que Zone, expert en renseignement connaissait les horaires de train par coeur ?

      Les deux jeunes gens étaient un peu mal à l'aise lorsque Squall leur avait demandé s'il y avait des habitants de Timber derrière les barreaux. Les deux langues habituellement bien pendu se murèrent dans un profond silence. Le tyrannique Winzer Delling ne s'était pas seulement contenté d'enfermer les citoyens de Timber dans la prison réputée inviolable, il n'était allé plus loin que cela, il avait fait exécuter leur père devant les yeux des deux jeunes adolescents. C'était les fondateurs du mouvement de la résistance après tout. Autant dire que Winzer n'était guère apprécié, surtout par ses méthodes exemplaires d'atrocités, heureusement pour eux, il n'était plus vivant et la Capitale n'exerçait plus de dictature autoritaire. Bien sûr, les habitants conserveraient toujours une haine féroce envers Galbadia.

- Winzer Delling n'emprisonnait pas simplement les gens, Linoa marqua une pause avant de lui chuchoter, il les tuait. Leurs pères ont été le premier exemple. Révélation assez lourde car Zone et Watts n'étaient pas les seuls à qui l'on avait enlevé un membre de leur famille. Le peu de gens qu'il avait fait prisonniers, mon père les a fait libérer, mais ce n'est rien comparé à tous ces gens qui ont perdu la vie ...

      Petite ambiance silencieuse jusqu'à ce qu'on serve les boissons et que la discussion reprit de plus bel à propos des horaires des trains. Mine de rien, Zone était un véritable connaisseur sur les horaires il aurait pu postuler pour devenir un agent ferroviaire. Zone pouvait vous dire précisément à quelle heure les trains partaient, en revanche, il n'était pas très au point avec la ponctualité puisque, bien souvent, même en sachant l'heure exacte il arrivait toujours à trouver le moyen pour rater son train.

- Les billets que vous achetez maintenant son valable à la journée. C'est pratique ! Comme ça, si vous manquez la première correspondance, vous pouvez prendre la suivante !
- Vous allez déjà nous quitter ? Demanda Zone perplexe.
- Nous avons une mission d'ordre politique, fanfaronna la demoiselle, non, en réalité nous allons voir le Major. C'est un peu la pagaille en ce moment à Deling City. Nous attendons juste notre correspondance.
- Alors vous avez le temps de venir voir le campement !

      Largement le temps même d'après les dire de Zone qui avait récité tout à l'heure chacun des horaires des trains en partance pour Deling City. Le campement, parlons-en justement avant d'aller y faire un tour.

- Je te l'ai vaguement expliqué Squall, en réalité pas du tout elle avait juste mentionné être partie à Timber et avait révélé les informations qu'elle avait trouvé chez son père donc rien concernant ses activités de la ville forestière. Depuis l'indépendance de Timber et la fusion des mondes, les résistants se sont chargés de recueillir les tous les voyageurs perdus dans le coin. La raison, parce qu'il y en avait une et concernait aussi bien les portails que les personnes en sortant, les habitants de Deling City sont réfractaires à ces changements soudains.
- Nous avons collaboré avec les renards de la forêt et les canards de la forêt pour bâtir ce campement pour ces voyageurs, une sorte de foyer rien que pour eux.
- Et ce n'est pas rien ! Appuya Zone qui avait de plus grandes ambitions encore. On pense encore l'agrandir !

      Dans la discussion, ils n'oublièrent pas de préciser que pour chaque arbre abattu pour construire le campement, d'autres étaient plantés, car après tout ce qui faisait honneur à la ville c'était bien son immense forêt, il faudrait encore beaucoup de temps avant qu'elle ne redevienne ce qu'elle avant les évènements de la Guerre. Et puis, l'intérêt de ce campement était après tout d'aider ces voyageurs démunis.

- On a tous pensé que ce n'était pas facile de se retrouver seul dans un endroit inconnu et puis sans en connaître les dangers. Et puis, tu connais un peu les gens de la ville, ils ne laisseraient jamais personne dans la misère.
- Les habitants ont aidé à construire le campement, ça c'est fait assez rapidement, ajouta Watts montrant à quel point la population locale s'était démenée pour ces étrangers. Puis on a fait quelques collectes de nourriture, vêtements... En clair, tout ce dont chacun des réfugiés avait besoin.

      La soif de savoir pour l'un est le désir de boire pour l'autre après avoir fourni quelques explications sur ce qui se tramait à Timber. L'alcool, très peu, ce n'était pas vraiment une grande fan, ni une grande connaisseuse. De toute façon il fallait être majeure pour en consommer, il y eut quelques écarts, principalement lors de quelques fêtes se tenant au manoir. Amenant le verre à ses lèvres, elle but quelques petites gorgées craignant un goût de l'alcool trop prononcé. Après avoir goûté et reposé le verre, elle remarqua que ce n'était pas si désagréable tout compte fait. La boisson était légèrement alcoolisée, marquée par un goût de pomme à la fois acidulé et sucré. C'était presque comme du jus de pomme, le liquide avait fermenté pour obtenir ce goût et cet aspect différent, pétillant. Timber n'était pas seulement réputée pour sa forêt, on y cultivait aussi de magnifiques pommiers.

Je ne sais plus... L'avais-je vraiment su ? J'avais beau cherché dans ma mémoire, je n'arrivais pas à me rappeler ce "détail" sur les parents de Zone et Watts... je m'en serais souvenu à temps, j'aurais peut être évité de plomber l'ambiance, l'espace d'un instant... 

Heureusement que l'histoire de l'horaire de trains avait permis de dissiper le silence qui régnait glacialement dans le pub... On avait largement le temps de faire un saut au campement dont j'étais persuadé que Linoa ne m'avait jamais parlé... Qu'importe, ce n'était pas ça le plus important après tout... Et le sujet du campement semblait avoir ramené une part de motivation chez les jeunes gens... Aller le voir serait une bonne chose, j'en étais persuadé. Mais alors qu'on se levait pour s'en aller, j'avais l'impression d'être revenue un an en arrière. 

Linoa, Watts et Zone... Les membres principaux du groupe de résistants des "Hiboux de la Forêt" qui avaient fait appel à Selphie, Zell et moi... Enfin, à des SeeDs et eurent la surprise (et pour nous aussi) d'avoir un si petit comité. Je voyais en eux le même enthousiasme que lorsqu'ils nous ont montré la maquette du train et leur plan pour l'enlèvement de ce même Deling. 

Ils étaient plein de bonne intention et si, entre temps, Linoa nous avait rejoint pour accomplir notre destin après nous être pris de tête sur son amateurisme, j'avais hâte de voir ce que cela donnait maintenant. 

Ils s'extasiaient de m'expliquer leur cheminement de réflexion et leurs intentions mais je ne pouvais que sarcasmer intérieurement en regardant Linoa dans les yeux... Et tu n'as pas fait de maquette cette fois-ci ?, même si ce regard était empreint d'une tendresse qui n'existait pas en tant que telle à l'époque.

Les verres se vidaient tout du long que les langues se déliaient. Un ou deux ouvriers venaient de faire irruption pour boire leurs cafés de leur pause habituelle. Je n'attendais plus que l'on nous emmène sur le lieu du fameux campement

- Comme je me suis souvenue que mes maquettes n'étaient pas très appréciées, et elle insista bien sur ce dernier terme autant pour ses deux acolytes que son compagnon, nous avons opté pour demander à des personnes plus compétentes de faire les plans du campement.

      Le bricolage et Linoa, c'était juste incompatible. Pourtant, elle mettait beaucoup de coeur dans ce qu'elle faisait, c'est juste que le résultat final n'était pas au rendez-vous. Enfin, que personne ne s'inquiète, ce n'était pas Linoa qui s'était occupée de dessiner les plans ou quoi que ce soit. Un architecte de la ville appartenant bien évidemment à l'un des trois groupes de résistants avait été réquisitionner pour concevoir ce campement. Alors oui, depuis le début on parle de "campement", mais en réalité c'était tout autre chose et cela ils allaient le découvrir de leurs yeux.

      Les verres vides, il était temps d'aller voir ce que devenait le campement. Juste avant de partir pour de bon, elle s'esquiva un instant par la porte de derrière chercher un peu de magie. Au choix, il y avait dans la petite ruelle de derrière une source de magie soin et à l'entrée du pub une source de magie scan. Toujours utile car on ne sait jamais ce qui pouvait arriver par la suite. Après s'être éloigné légèrement de la ville, leurs pas les menèrent dans une clairière entourée d'arbres.

- Au départ, on aidait ces voyageurs en plantant des tentes par-ci par-là, l'image du camping en pleine forêt pouvait faire sourire.
- Question confort on a connu mieux !
- Et finalement, on a voulu faire plus pour eux que ces toiles de fortunes qui ne les protègeraient pas assez des intempéries.
- Voyez-vous mêmes !

      Des petites maisonnées avaient poussé comme des champignons. C'était plutôt des sortes de chalets, les voyageurs étaient bien mieux lotis sous un toit plutôt qu'une toile de tente. Chacun avait son petit coin, ces petites habitations servaient surtout pour les accueillir, que ce soit à jamais où juste pour un moment, le temps que le portail se recharge car ...

- Oui d'ailleurs, une fois que l'on emprunte un portail, celui-ci se désactive pendant un certain temps. C'est pour cela que certains d'entre eux ne sont là que pour quelques jours et repartent dès qu'ils le peuvent. Mais ça ne veut pas vraiment dire qu'ils rentrent chez eux puisqu'il existe plusieurs mondes. Il y en a pour qui ce n'était pas leur premier voyage, d'autres qui préfère rester ici plutôt qu'avoir la malchance de s'aventurer sur un autre monde.
- Je n'aimerai pas m'aventurer dans un endroit que je ne connais pas...

Actions de Linoa :

Source de Magie > Vole la magie Soin
Source de Magie > Vole la magie Scan

On arrivait dans une clairière. Les forêts de Timber avaient disparus mais les Hiboux sont toujours là ! Et, les forêts se repeuplaient peu à peu... La clairière, quelque peu à l'écart de la ville pour ne pas gêner le reste des habitants dévoilait son existence au fur et à mesure que nous marchions. 

Zone et Watts me confirmaient ce que mes rapports stipulaient, les portails ne sont pas toujours en activité et le mot de rechargement était bien utilisé quand il s'agissait du moment de latence où le portail n'était pas en service. Mais, ce que des scientifiques d'Esthar recherchaient, c'était à partir de quel énergie, ils fonctionnaient, surtout que les technologies des autres mondes semblaient ne pas recourir à la même magie... 

Nous arrivions à une sorte de poste d'accueil, certainement le lieu où des bénévoles géraient au mieux les arrivées et les départs ainsi que les demandes en tous genres. Mais, il semblait y avoir un couac, Zone et Watts firent les curieux pour voir dequoi il s'agissait, une dame, qui me semblait déjà avoir vu auparavant nous expliquait la situation... 

"Ce jeune homme dit venir d'un monde qui s'appelle Ivalice... Mais, nous ne connaissons qu'Héra, Spira et Gaïa... Je ne sais pas quoi faire..."

Alors que Zone et Watts prenaient des renseignements et lui attribuait un logement malgré tout. Je me tournai vers Linoa... 

"Hmm, il se pourrait qu'il y'ait plus de mondes que prévu... Je me demande combien de mondes, il existe... Ce serait d'autres planètes ou autre chose ?" 

A la rigueur, cette question était une question que je me posais à moi même mais je me suis surpris à partager cette idée avec celle avec qui j'étais unie. 
Puis, on prit le chemin pour regarder les différentes installations, le confort était rudimentaire mais plus que louable pour une situation d'urgence, les gens semblaient pas mécontents de se trouver là et nous saluai poliment. Des humains comme nous, en somme, même si certains accoutrements nous étaient pas du tout familiers. 

Il y'avait même des enfants qui jouaient entre eux alors qu'ils ne venaient pas du même monde, on reconnaissait les enfants de Timber mais on devinait ceux qui avaient débarqués ici aussi, à leurs accents, à leurs vêtements... 

Une petite fille pleurait, triste d'avoir laissé échappé son cerf volant confectionné avec un morceau de toile et du tissu de récupération dans l'arbre. J'avais bien vu le regard de Linoa, ce n'était ni du défi, ni de la pitié, mais c'est comme si elle anticipait qu'en me regardant comme ça, je viendrais à la rescousse de la demoiselle. N'étais-je pas, un peu, son chevalier servant ? 

Je m'exécutai donc à grimper dans cet arbre, qui n'était pas si grand, ni inaccessible, et me hissai aux différents branches jusqu'à la cime du bouleau. J'essayai de prendre le meilleur appui pour décrocher le jouet volant sans faire d'accroc à la solidité toute relative de la construction de fortune avant de redescendre et arracher à un sourire et un merci à la petite fille.

"Contente ?"


Suite du RP -> Rencontre à Timber

Squall et Linoa reviennent de leur rencontre à Timber

La sentence n'avait pas été horrible pour le jeune homme. Une simple pichenette. Toujours est-il que nous avions pris congé d'eux, par peur de ne pas pouvoir avoir notre train à l'heure, et aussi pour nous défausser de la compagnie irritable de Gilbert...

Zone et Watts n'avaient pas mis de temps à nous retrouver pour nous souhaiter bon vent, tout comme nous prirent congé des deux amis sans avoir pu élucider le mystère de 22 même si la confirmation qu'il venait d'un autre monde répondait à un bon nombre de questions. Il existait certainement un peuple de mages sur un autre monde, même si techniquement le mot peuple n'irait pas, mais ça, nous ne pouvions le savoir.

Une autre mage noir disait ces mots : "Aussi noire que soit la nuit, l'aube lui succède toujours...". Forcément, je ne me faisais pas de soucis pour ces deux jeunes gens, ni pour le camp des réfugiés. La forêt de Timber aussi, saura avoir les ressources et renaître après le chaud et le froid qu'elle avait connu, tout comme mes ressources vitales se regénéreront d'avoir fait appel à autant de puissance d'un coup pour Shiva...

Alors que nous rentrions et passions devant le siège du Timber Maniacs, un journaliste nous prenait à partie. Déjà, il avait reconnu Linoa et il avait vu que nous venions de la fumée qui s'élevait par volutes depuis la forêt afin de nous demander ce qu'il s'était passé. Il nous invitait à rentrer afin de prendre notre témoignage, il était évident que nous allions accepter mais que c'était Linoa qui répondrait à tout cela...

      Le siège du journal habituellement si calme lorsqu'il était sous le joug de Galbadia apparaissait beaucoup plus actifs qu'autrefois. Cela avait sans doute un rapport avec les récents évènements qui se bousculaient sans cesse sur leur monde. Il y avait de quoi faire, de quoi écrire, la machine à café semblait être très priorisé ces temps-ci. Pour parler plus tranquillement, le journaliste les invita dans une salle à l'écart de toute cette folie. Le temps d'aller chercher un peu de matériel et il les laissait là, dans cette pièce à côté de l'accueil où se trouvait on ne sait comment ni pourquoi une source de magie dans le coin. Allez savoir ce qu'elle faisait là à l'intérieur des locaux, sa présence n'avait pas échappé à la sorcière qui tenta de récupérer quelques unités.

      Que dire... Squall n'avait pas l'air d'être contre à l'idée de perdre un tout petit peu plus de temps pour accorder une interview au journaliste, enfin, c'était surtout Linoa qui répondait à la plus grande partie des questions qu'on leur avait posées. Squall n'était tout pas aussi à l'aise ou ouvert avec les autres. Pour résumer, le journaliste avait au départ l'intention de s'informer de l'état du campement, heureusement il y avait eu plus de peur que de mal, les habitations n'avaient pas été touchées par les flammes de la forêt, il n'y avait que le bosquet qui avait pris un sacré coup de chaud et de froid en un temps aussi court. Arbres brûlés, arbres gelés, on peinait vraiment la perte de certains de ces vieux chênes centenaires, vestiges historiques du bosquet.

      L'Interview se passa sans problème, à part quelques moments où la curiosité de celui-ci allait au-delà de ce qui était convenu. Leur vie privée n'était pas à mettre à la une des journaux tout de même. Ce journaliste était un peu trop curieux. La demoiselle répondit aussi précisément que possible à ses questions, mais concernant sa vie privée elle n'en dit pas un mot. À part l'attente qui fut assez longue, l'entretien ne dura pas aussi longtemps et fut écourtée puisque le train n'allait pas les attendre non plus et dans un sens tant mieux, cela évitait de rester trop longtemps avec ce chroniqueur indiscret.


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Source de Magie > Tente de voler la magie Glacier X

Je la voyais faire sans aucun scrupule. Mettez une source de magie sur notre route et la demoiselle ne se priverait pas... C'est bête car glacier X était une magie qui m'aurait intéressée également. Oui, c'est vrai que j'avais pris l'habitude qu'elle ne me demande jamais, mais bon, sur le principe, prenait-elle tout cela pour acquis. 

Alors quand l'homme était encore parti, je la regardai droit dans les yeux quand elle volait la source. 

"J'espère que tu choperas un rhume avec ça !" 

Petite provocation qui ne mangeait pas de pain, bizarrement, me retrouver dans une aussi petite salle me donnait envie de l'embrasser, surtout qu'une pointe de jalousie avait percé quand Joan s'était approché d'elle pour la relever, allez savoir pourquoi... Et aussi, quand j'ai su qu'il avait été à l'origine du larcin de la bague-collier. 

Et cette tension dans l'air semblait se ressentir puisqu'on semblait fautif de quelque chose quand l'homme était revenu, comme si on s'était échangé autre chose qu'un long regard lourd de sens. Peut être pour ça que l'homme appuyait sur notre relation à certains moments... 

Par chance, l'entrevue ne fut pas interminable et on se retrouvait vite à la gare où le train nous attendait. Je ne sais pas ce que j'avais, la fatigue vitale dû à l'invocation de la G Force où un agacement dû à tout ce qu'il s'était passé, Gilbert et compagnie mais j'avais besoin de taquiner la belle aux cheveux de jais qui semblait bien pensive. 

"Dis, j'ai une question avant qu'on embarque..." 

Je voulais avoir toute son attention pendant que les contrôleurs du train ne semblaient pas encore être prêt à lancer la machinerie qui lancerait le départ... 

"Si on fait le tour de Dol, encore une fois, rien que tous les deux, ce sera difficile de s'imaginer une lune de miel, tu crois pas ? " 

Et je repartai aussi vite que cette question rhétorique, comme pour la laisser sur sa faim, je montai même devant elle contre toute la galanterie du monde mais pour garder de l'effet de la question en suspend. Et puis, il faudrait peut être qu'elle lise cette lettre, non ? 

HRP :

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